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Voilà ! Tu as pu prendre des nouvelles, à travers ce questionnaire d'auto-évaluation, des nouvelles de ta santé hormonale.  Qui sont-elles, ces hormones... et que font-elles ? 

 

 

L'estrogène

 

  • Elle améliore notre humeur et nous donne de l'énergie.
  • Elle soutient nos fonctions cognitives et notre mémoire.
  • Elle augmente la brillanc, l'hydratation et la souplesse de la peau, des yeux et des cheveux.
  • Elle stimule l’instinct sexuel, la lubrification et l’excitation sexuelle.
  • Avec son amie LH, elle nous amène à l’ovulation. 
  • Elle soutient : le système cardio-vasculaire,
  • la croissance et réparation des os,
  • la santé vaginale et urinaire,
  • la bonne gestion du cholestérol et de la glycémie
  • Elle module le système immunitaire et diminue l’inflammation. 

 

Si on n'en a pas assez : On peut expérimenter 

  • de l'inflammation
  • des problèmes musculo-squelettiques
  • sécheresse vaginale
  • manque de désir sexuel
  • confusion mentale /perte de mémoire
  • déprime
  • manque d'énergie

 

Si on en a trop : Cela peut créer 

  • menstruations douloureuses et/ou hémorragiques
  • cycles courts
  • migraines hormonales
  • déséquilibres gynécologiques
  • problèmes cardio-vasculaire
  • prise de poids
  • inflammation

 

La testostérone

 

  • Elle  est essentielle à notre libido, notre énergie, la production de nos cellules sanguines et la santé de nos os.
  • Elle joue un rôle sur notre excitation sexuelle.
  • Elle exacerbe nos sensations de plaisir, surtout au niveau des seins et du clitoris.
  • Elle accentuerait la confiance en soi.

 

Si on n'en a pas assez : Un taux trop faible de testostérone peut être reliée à

  • un manque d'énergie,
  • de vitalité,
  • de libido
  • et nuire à l'obtention de l'orgasme. 

 

Si on en a trop : 

  • Trop de testostérone est souvent reliée à
  • plus de pilosité ( hirsutisme),
  • une perte de cheveux ( alopécie),
  • et selon une recherche, à de l’agressivité !
  • Cela peut contribuer,au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

 

Les hormones thyroïdiennes

 

Elles jouent sur

  • la croissance et le développement,
  • le rythme cardiaque,
  • la régulation du métabolisme et donc du cycle hormonal,
  • l'immunité,
  • l'énergie,  
  • la température corporelle,
  • l'humeur,
  • la nervosité
  • et la mémoire. 

 

Si notre thyroïde est au ralenti :

  • cycles longs et parfois anovulatoires,
  • menstruations légères,
  • métabolisme très lent
  •  digestion longue, constipation,
  • température basse,
  • parfois déprime, manque d'énergie.
  • Difficulté à supporter le froid. 
  • Les cheveux et la peau peuvent devenir plus secs.  
  • La voix peut devenir rauque, les yeux et paupières plus boursouflés.
  • Il peut y avoir prise de poids et le cholestérol peut être élevé.
  • Bien sûr, une hypothyroïdie diagnostiquée doit nécessiter un suivi médical.

 

Si notre thyroïde est speed :  

  •  cycles plus courts,
  •  menstruations parfois plus abondantes.
  • Perte de poids ou difficulté à prendre du poids.
  • Élévation du ton de la voix.
  • Il peut y avoir des palpitations, une tension artérielle haute.
  • Plus de nervosité et d'anxiété.
  • Difficulté à se poser.
  • Difficulté à s'endormir et insomnie. 
  • Bien sûr, une hyperthyroïdie diagnostiquée doit nécessiter un suivi médical.

 

La progestérone

 

  • Elle exerce une action sur le GABA.
  • Elle est sédative et relaxante.
  • Elle favorise les connexions neuronales et protège les neurones.
  • Pour certains chercheurs elle est antidépresseur,
  • pour d'autres elle pourrait agir comme dépresseur. 
  • Comme l’estrogène, elle aide à l’élasticité de la peau
  • Elle joue un rôle dans la régulation de la glycémie.
  • Elle balance l'estrogène et régularise le cycle.

 

Si on n'en a pas assez : Un taux trop faible de progestérone peut 

  • contribuer au déséquilibre hormonal,
  • causer des saignements utérins anormaux,
  • une réduction des fonctions cognitives
  • l'ostéoporose.
  • des fausses-couches
  • contribuer à une prédominance en estrogènes.

 

Si on en a trop : Il est très rare qu'on ait trop de progestérone,

mais si c'est le cas cela pourrait causer fatigue et dépression.

 

Le cortisol

 

  • Joue un rôle dans la régulation de la glycémie
  • du sommeil
  • de l’inflammation
  • de l’immunité
  • et dans notre cycle hormonal.
  • Le corps produit cette hormone en réponse au stress, c'est un amortisseur.
  • Il provoque le relâchement de glucose dans le sang pour donner plus d’énergie au corps dans les situations stressantes.
  • Il empêche la libération de substances inflammatoires dans le corps, c’est pourquoi il est utilisé communément en médecine pour réduire la douleur et l’inflammation.

 

Si on n'en a pas assez : Un taux trop faible de cortisol peut être associé à un épuisement des surrénales.

  • Attention au burn-out
  • à la dépression,
  • aux problèmes immunitaires,
  • aux douleurs chroniques
  • et aux accidents sportifs !

 

Si on en a trop :  Le stress chronique dérègle la production de cortisol. Trop de cortisol crée des débalancements :

  • résistance à l’insuline
  • endommagement du corps,
  • infertilité,
  • vieillissement prématuré...
  • et épuisement des surrénales, donc manque de cortisol à long terme.

 

L'insuline (la glycémie)

 

  • La clef qui permet au sucre d’entrer dans nos cellules et qui dit au foie de stocker le reste.
  • Vu qu’elle permet l’absorption du glucose, elle diminue sa quantité dans notre sang, elle module donc la glycémie.
  • Joue un rôle dans notre santé hormonale : lorsqu'on vit du stress chronique, on en fabrique plus et ceci peut amener un déséquilibre hormonal complexe, comme le SOPK.

 

Si on n'en a pas assez : Ce n'est pas qu'on n'a pas assez d'insuline mais plutôt que lorsque les cellules de notre pancréas ne réagissent plus à l’insuline, le sucre reste dans le sang, ce qui peut augmenter les hormones androgènes et ainsi créer un déséquilibre hormonal.

 

Si on en a trop :  L'hyperinsulinémie peut causer

  • le SOPK
  • l'hypertrophie de la prostate,
  • le diabète de type 2,
  • le syndrôme métabolique,
  • des problèmes inflammatoires,
  • l'obésité,
  • des troubles cardiovasculaires et de l'hypertension,
  • une perte de masse musculaire et une fatigue chronique.
  • C'est une condition à prendre très au sérieux.

 

 

 

Si tu as eu un déséquilibre léger dans l’une, l’autre ou plusieurs de ces hormones, pas de panique ! Nous t'invitons à investiguer plus loin, à continuer à nous suivre (et nous écrire si tu as envie) et à t’inscrire au webinaire qui portera sur le déséquilibre hormonal. 

 

J'y parlerai des 5 erreurs à éviter absolument lorsqu'on a un déséquilibre hormonal et qu'on souhaite s'engager dans une démarche d'auto-soin de notre santé de femme.

 

 

 

 

 

 

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